Jour 1 : j’ai faim…

Par ici... 24 avril 2017

Au saut du lit…

Quelle n’a pas été ma déconvenue devant ces innombrables paquets de biscottes à la phrase assassine « contient des traces d’œuf » qui s’entassent dans mon placard.
J’ai épluché toute les étiquettes ce matin. Jusqu’à trouver mon bonheur sur celle d’une marque suédoise périmée depuis août 2016.
Premier moment de bonheur de la journée.

Heureusement, la boulangerie au coin de ma rue semble dans les clous en terme de véganisme si l’on se contente d’une baguette tout ce qu’il y a de plus basique.

Le plaisir du déjeuner…

Après quelques activités en hypoglycémie constante, j’ai tenté ma chance au Carrefour City du coin. Comme vous l’imaginez, c’était une vraie partie de plaisir.
Trente minutes à lire les étiquettes de produits qui semblent déjà, au départ, aussi appétissants que des croquettes pour chat.

Au bord de l’anémie, j’ai cédé à la tentation d’une ridicule barquette de carottes râpées aussi chère qu’un mythique (et très certainement délicieux) Big Mac.

L’heure des courses…

Si comme moi vous imaginez que le véganisme est l’occasion rêvée pour goûter tout un tas de plats à base de soja, vous êtes dans le faux.
On nous vend autant de rêve qu’un Emmanuel Macron qui se dit proche du peuple, ma p’tite dame.
Car en plus d’adopter l’apparence d’un steak sans en avoir le goût, ces plats contiennent généralement de l’œuf (ou pire, du lait). Game over.

Au bout du rouleau, j’ai finalement cédé à l’appel des « vrais légumes » qui, à défaut de faire souffrir les animaux, sont probablement remplis de pesticides.

Le dîner…

Deux tomates et une banane plus tard, je me sens déjà plus sain. Vous vous rendez compte qu’à deux fruits ou légumes près, j’arrivais au sacro-saint chiffre cinq ?! Un record en trente-trois ans de carrière…

Bref. Comme vous l’avez peut-être compris, grâce à mes sous-entendus habiles, cette première journée aura été bien plus compliquée que ce que j’imaginais.
La semaine va être longue…

Deux heures plus tard…

J’ai craqué ; je me suis fait des pâtes. A l’huile…

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