C'est discrètement et avec seulement 2,5% des députés présents que l'Assemblée Nationale a voté la loi Hadopi hier soir (jeudi) à 22h45...
Décriée par un grand nombre des membres de l'hémicycle (dont certains de la majorité) et déconseillée par le Parlement européen, cette loi vise à contrôler tout ce qui s'échange entre les internautes.
Soutenue par une quarantaine de bourgeois de la musique et du cinéma, la loi Hadopi n'attend plus qu'une validation de la Commission mixte paritaire pour être publiée.
Encore une atteinte aux libertés individuelles votée à l'abri des contestations par ce qui devrait être le symbole de la démocratie.
Cela dit, Messieurs les députés, rassurez-vous ; les pirates ont toujours un temps d'avance sur les filtrages... 
A l'heure de la chasse au P2P et de la traque aux pirates du web, un petit soft risque de tomber comme cheveu sur la soupe...
A première vue, Free Music Zilla ne paie pas de mine. Son interface est des plus simples et son utilité semble quasi inexistante.
C'est en fait en dirigeant un navigateur web vers un site d'écoute en streaming (Last.fm, Radio.Blog.Club, Deezer...) que celui-ci montre son potentiel.
Chaque morceau écouté par le biais des lecteurs distants devient alors téléchargeable. Et ce, avec une sortie directe en MP3 de qualité correcte (320kbits/s).
Dans certains cas, il suffit juste de renommer l'extension pour obtenir un fichier lisible...
Attention, toute utilisation de ce logiciel viole les droits de la propriété intellectuelle.
Il est donc important de ne pas s'en servir à des fins de téléchargement illégal (ou alors sans se faire prendre).
Les majors ont du souci à se faire... 
Pour cette journée de Fête du travail, Fame of Disco se joint à la lutte contre la loi DADVSI.
C'est ainsi que le site sera fermé durant toute une journée afin de protester contre une loi arbitraire. Celle-ci annonce la fin du libre et des droits de copie privée.
Cette chasse aux sorcières, orchestrée par les majors, doit cesser. L'avenir de l'informatique se trouve dans la gratuité.
L'utilisation abusive du P2P ne doit pas forcer à sanctionner tous les utilisateurs informatiques... 
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