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Education Nationale

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Papershow : mise en pratique pédagogique…
2 septembre 2008 à 19:39 0
Il était impossible, en ce jour de reprise scolaire, de ne pas tester le Papershow avec du personnel enseignant... Une petite expérience de mise en pratique a donc été menée, il y a quelques jours, afin de voir comment un enseignant aux méthodes modernes et innovantes pouvait utiliser le Papershow. N'en déplaise à certains, les enseignants restent tout de même des orateurs de formation qui passent le plus clair de leurs journées devant une assistance plus ou moins concernée. Une fois le Papershow entre les mains et les règles de fonctionnement énumérées, notre cobaye n'a plus qu'à imaginer quelles pourraient être les utilisations possibles du stylo numérique. La séance commence par une série de gribouillis et de signatures pour voir apparaître petit à petit toute une série de caractères phonétiques et de "lettres farceuses" (que l'on voit mais que l'on n'entend pas)... Les couleurs changent, les formes varient et le tableau blanc se remplit... La prise en main du Papershow est visiblement toujours aussi aisée et agréable. La conclusion de notre enseignant sera d'ailleurs très positive mais restera contrastée par l'éternelle question : combien? Effectivement, combien de groupes scolaires pourraient s'offrir les infrastructures adéquates pour utiliser le Papershow dans de bonnes conditions? D'un point de vue strictement pédagogique, le Papershow devrait avoir plus de succès chez les plus grands. Son utilisation ultra-professionnelle ferait d'ailleurs certainement des merveilles dans un cours d'économie... La suite au prochain épisode...
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Humeur, La boîte à menthol..., Par ici...
Défaut d’éducation…
28 février 2008 à 10:41 6
Ah non pas encore... Il ne va pas encore nous parler de l'Education Nationale!
Rassurez-vous, ce billet d'humeur ne traitera pas de l'Education Nationale. Promis! Il ne traitera absolument pas du manque de budget de l'Education Nationale ni de la position prioritaire que devrait avoir l'Education Nationale par rapport à la Défense... Il ne s'agit pas d'aborder le sujet de l'Education Nationale ici (ou du moins maintenant). Quoi? On fait ce qu'on veut quand on est sur son blog, non? Bref... L'éducation est un mot bien vague ; règles, apprentissage, politesse, bienséance, respect... Que de travail! Parmi les règles de bienséance que l'on apprend très jeune (ou pas), il y a celle que nous détaille le petit lapin... Oui! Vous savez! Le petit lapin qui se coince les doigts dans la porte du métro depuis cinquante ans! Tout le monde la connaît par cœur :
Attention, tu risques de te faire très mal...
En même temps, il en sait quelque chose le lapin ; ça fait cinquante ans qu'il a les doigts coincés dans cette fichue porte. Et le lapin délivre aussi un autre message. Depuis cinquante ans également... Cherchez bien...
En cas d'affluence, ne pas utiliser les strapontins.
Langage formel, termes techniques : difficile d'imaginer qu'il s'adresse, là aussi, à des enfants. Et pourtant, nombreux sont les adultes sans scrupule qui restent assis quand leur rame est pleine à craquer... Un pogo peut démarrer devant eux ; ils ne bougeront pas! Ils étaient là les premiers! A ça, pour avoir leur place, il faudra leur passer sur le corps... A croire que beaucoup de parents n'ont pas correctement assuré leur rôle. A moins que l'on ne remette cela, une fois de plus, sur le dos de l'Education Nationale (qui n'a pas d'argent)...
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La boîte à menthol..., Open Source, Par ici..., Un monde économique...
Le libre comme outil de négociation?
17 janvier 2007 à 12:57 0
Utiliser un logiciel libre comme moyen de pression pour obtenir un tarif plus intéressant de la part d'un éditeur pouvait, il y a encore quelques temps, relever de la science-fiction. Et pourtant c'est une vérité que l'on murmure dans les couloir du ministère de l'Education Nationale... Ainsi, M. de Robien utiliserait les logiciels libres comme argument de négociation avec les représentants de la firme de Redmond... Si le déploiement de Linux dans les écoles n'est pas encore dans les esprits des informaticiens (du moins pas de la majorité), OpenOffice.org commence petit à petit à gagner du terrain sur la machine de guerre Microsoft Office. Ce qui n'est pas pour déplaire! Basculer d'une suite à une autre entraîne par contre des coûts (formations, installations...) mais une économie différée. L'argument avancé par le ministre est imparable dans la mesure où il n'y a pas plus populiste... Selon lui, basculer vers le libre impliquerait des coûts élevés et engendrerait une baisse de la qualité du service rendu... Ben voyons... Les fonctionnaires pourraient-ils être encore plus mauvais? Autant dire tout haut que Microsoft c'est mieux (aïe c'est dur là). En attendant, rares sont les élèves du premier degré qui peuvent se vanter d'avoir un système d'exploitation récent dans leur classe voire même plus simplement d'avoir un ordinateur. Il y a un moment où prendre les gens pour des abrutis devient dangereux... La lutte sera longue mais un jour, Firefox remplacera Internet Explorer dans les écoles. Et ce jour-là, on économisera des sommes considérables en nettoyage de Spywares. Sommes que l'on pourra réinjecter directement dans de l'actif grâce à l'acquisition d’une boîte de crayons à papier HB n°2 (avec gomme). On peut toujours rêver, non? Si le prochain ministre n'est pas un fan de Bill Gates, il aura, en tous cas, plus de crédibilité!
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Agent administratif privé…
11 novembre 2006 à 15:40 1
Indiana Jones vivait des péripéties déconcertantes à l'époque où Harrison Ford n'avait pas encore de cheveu(x) blanc(s). C'était également l'époque où les informaticiens faisaient partie de l'élite du pays et où savoir toucher une souris était un véritable don... Aujourd'hui le marché de l'informatique est complètement saturé et deux solutions s'offrent aux jeunes diplômés : partir à l'étranger pour devenir riche en inventant un système d'exploitation alternatif révolutionnaire ou entrer dans la fonction publique... Il faut des sous pour prendre l'avion... La fonction publique semble donc la plus accueillante d'un premier abord. Pointeuse, RTT, grèves... Tout est fait pour faire rêver les débutants! Faisant fi de la jalousie du secteur privé envers les bas salaires du service public, beaucoup de jeunes prennent alors leur courage à deux mains et poussent la porte d'un point de recrutement... Le recrutement ne se base que sur la compétence. Il s'agit donc de savoir si les compétences diminuent avec le temps où si les compétences requises des années 70 étaient les mêmes qu'aujourd'hui... Partons du principe qu'elles diminuent avec le ralentissement de la régénération des cellules (ce qui apporte une excuse médicale) et qu'il est temps que certains partent à la retraite. La réputation de l'administration française n'en sera que meilleure! Bref, le jeune diplômé est donc engagé (en contrat précaire pour commencer) dans un ministère. Mais attention! Là encore, le monde se divise en deux catégories ; ceux qui ont un pistolet chargé et ceux qui... les organismes para-publics (ou les autorités administratives indépendantes) et les administrations (les vraies). Les premiers souffrent souvent d'un difficile compromis entre secteur privé et public se résumant souvent à l'addition des avantages des deux parties. Monde cruel... Les secondes souffrent de l'investissement de millions d'euros dans les essais nucléaires du Pacifique se résumant à la réduction du budget faramineux nécessaire à l'achat d'une boîte de crayons à papier HB n°2 (avec gomme) pour un bureau de soixante-trois personnes... Bizarrement, on travaille mieux dans les secondes. La bonne humeur y est constante (même en cas de suppression du lundi de Pentecôte) et les relations sont saines. Le service y est d'ailleurs mieux assuré (dans les limites du budget). A titre d'exemple, on pourrait opposer l'URSSAF au Trésor Public. L'une ayant souvent tendance à baisser son pantalon devant les multinationales tout en poignardant dans le dos les PME (dont l'espérance de vie est très réduite). L'autre ayant la pire réputation du monde ("ils volent notre argent!") mais n'hésitant pas à accorder délais et remises grâcieuses dans les cas de dialogues polis et constructifs... Laissons de côté les organismes para-publics et focalisons-nous sur les administrations. Là encore, il faut faire un partage... Il faut dissocier celles qui assurent les recettes et celles qui assurent les dépenses. Les premières peuvent, au besoin, piocher dans leur flux monétaire pour renforcer l'énorme budget de la fameuse boîte de crayons à papier. Les secondes doivent attendre. Et aussi attendre. Parfois même attendre. L'Education Nationale fait partie des secondes. On le comprend facilement. L'éducation n'est pas une chose prioritaire. Encore moins dans ce pays si cultivé... L'Education Nationale, c'est un peu le gouffre financier du pays (avec l'armée, mais ça, il ne faut pas le dire!). Et en même temps, le premier employeur de France. Dilemme! Les écoliers sont un peu l'avenir professionnel et économique du pays. Mais ils coûtent si cher... Autre dilemme! Le jeu favori d'un informaticien de l'Education Nationale est de deviner avec ses collègues si Windows Xp équipera les écoles primaires avant 2025 ou après... Il s'amuse aussi à parier que l'installation du chauffage dans son bâtiment sera partiellement terminée à l'arrivée du printemps. Tout en misant sur une n-ième inondation due à une perceuse qui vise mal... L'informaticien de l'Education Nationale travaille avec des personnes compétentes et volontaires mais qui n'ont pas d'ordinateurs... L'informaticien de l'Education Nationale aime son travail. Il a des convictions. L'informaticien de l'Education Nationale accepte d'être payé deux fois moins que dans le privé à qualifications égales... L'informaticien de l'Education Nationale accepte volontier de partager les cinq mètres carrés qui lui servent de bureau avec ses douzes collègues... L'informaticien de l'Education Nationale aime ne pas avoir d'électricité pendant des heures... Mais pourquoi y reste-t-il? Bonne question... Peut-être parce qu'il espère que ça change.
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Au travail !, La boîte à menthol..., Par ici...
D-Day…
3 septembre 2006 à 21:18 0
Jour J demain. Les écoliers vont devoir s'habituer au poids du cartable car celui-ci va encore les suivre jusqu'en juin... Demain c'est la rentrée scolaire. L'Education Nationale est sur le pied de guerre pour le top départ de cette nouvelle session... Le pays redémarre. Et le travail revient.
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Apprends tes leçons!
8 juin 2006 à 19:42 2
Histoire ordinaire d'une école ordinaire...
- Monsieur... Pourquoi je n'ai pas eu les points à la question 3 du devoir? - Tu n'as pas utilisé la formule du cours mon petit... - Oui, mais le résultat est correct... - Mais tu n'as pas utilisé la formule du cours... - Mais c'est le résultat qui compte, non? - Pas si tu n'utilises pas la formule du cours. - Mais la démarche est logique puisque j'ai quand-même trouvé le résultat... - Il fallait utiliser la formule du cours... - Rien n'était précisé dans la consigne... Pourtant... - Va t'asseoir à ta place!
Où trouver refuge dans ces cas là? Notre système scolaire est-il fait pour traiter les cas particuliers? L'école ne devrait-elle pas profiter de plus de ressources encore?
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I comme incompétence…
10 mai 2006 à 21:25 10
Il est difficile d'évaluer le degré de qualité d'une formation. Mais il est généralement facile d'en reconnaître une mauvaise. L'IUT qui se veut polyvalent et performant devrait (sans généraliser) parfois revoir sa copie et ses effectifs. Refuges d'enseignants misanthropes ou asile pour fonctionnaires en fin de série, les IUT ont souvent fait plus de tort aux étudiants que de bien... Basés sur des axes d'enseignement nationaux et gérés par des fatigués de naissance, ces formations doivent tout de même inculquer des valeurs et des connaissances à ceux qui y perdent leur temps. Des axes nationaux pour un programme local? Le fonctionnement est connu et utilisé depuis longtemps dans les Universités ; le ministère fixe des axes à suivre (des objectifs à atteindre) et les groupes d'enseignement locaux organisent le tout. Critiqué en masse, ce fonctionnement crée des disparités entre les écoles et ne semble pas donner la même chance à tous. En parallèle s'appliquent les programmes nationaux sanctionnés par des examens qui offrent, au moins, une courte égalité des chances sur le marché du travail... On voit malheureusement une somme de diplômés d'IUT qui arrivent en entreprise (pour utiliser un terme générique) sans aucune compétence. Certes, la vrai formation se fait sur le terrain. Mais de là à regresser post-bac, quelle en est l'utilité? Cela ne peut malheureusement en être autrement! L'étudiant n'est que le reflet de ce que lui offre l'enseignant. Si celui-ci pense qu'une heure de cours doit se transformer en trentes minutes, comment obtenir des bases solides? Comment s'épanouir dans une formation superficielle qui n'offre pas le temps de comprendre? En l'étalant sur trois ans? Faux! Cette réforme ne fait que diminuer le contenu technique assimilé. On rallonge, on surnote et nos statistiques sont bonnes... Quel grand moyen de masquer la vérité... Des personnels qui fonctionnent? Comment évoluer au sein d'une organisation mal organisée? Certains diront que le nombre d'étudiants à gérer est trop conséquent pour ne pas faire d'erreur... Oui! Evidemment! 300 étudiants c'est beaucoup par rapport aux 30000 gérés par les Universités. Pourtant, elles semblent mieux organisées, elles. Il est rare de se retrouver avec deux épreuves de partiels le même jour à la même heure en faculté. Et pourtant, les cursus y sont parfois beaucoup plus complexes... Ajoutez une pincée de mauvaise foi, deux cuillères de têtes en l'air et un bol de mauvaise humeur. Saupoudrez le tout sur le service administratif et dégustez de 9h à 16h (pas avant, pas après!)... Si vous en avez sous la main, pensez également à rajouter du je n'ai pas envie de répondre au téléphone et le résultat sera presque parfait. Voici sûrement ceux qui donnent une si mauvaise image du service public. En résumé, l'IUT n'apporte vraisemblablement rien à ses diplômés. A la limite de la perte de temps, ce cursus a encore beaucoup à apprendre des autres. Faiblesse et manque d'efficacité sont les maîtres mots de sa description... Mal étudié, mal organisé, mal préparé. Si la performance est un de vos soucis, n'y mettez pas les pieds. Ceci n'est pas écrit suite à un echec ou une défaite personnelle. Ceci est un constat. D'autres formations souffrent des mêmes dysfonctionnements. Il ne faut d'ailleurs pas jeter la pierre à tout le monde. Certains travaillent avec honneur et conviction. Toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé serait à mourir de rire...
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I comme IUT…
10 mai 2006 à 18:49 3
IUT... Institut Universitaire de Technologie... Vous souhaitez acquérir les moyens d'analyser votre environnement, de diagnostiquer vos forces et vos faiblesses. L'initiative, le sens des relations humaines et la compétence acquise par les jeunes diplômés leur permettent d'être pleinement opérationnels et de s'adapter aux évolutions culturelles et technologiques de l'environnement. Sauf que tout ça ; c'est faux!
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