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La boîte à menthol..., Par ici...

Drôle de façon de payer ses impôts…

8 mars 2007 0

Lu dans la Dépêche du Midi de ce matin :

La vigilance d’un agent de sécurité a permis d’éviter le pire, hier matin à la cité administrative de Toulouse. Vers 7 h 30, ce surveillant a découvert deux sacs à dos placés devant l’entrée des services fiscaux, en haut des marches du bâtiment D. Immédiatement, la police a été alertée. Un périmètre de sécurité a été mis en place, les accès à la cité ont été fermés et les fonctionnaires déjà présents évacués. Les artificiers de la sécurité civile, appelés en renfort, ont confirmé que, cette fois, l’alerte était sérieuse.

Avec précaution, ils ont désactivé le dispositif de mise à feu qui avait été installé dans un sac. À côté se trouvaient, dans un deuxième sac à dos, douze litres de produits inflammables. De l’essence, sans doute avec, peut-être, d’autres substances. « Il faut attendre les analyses pour en savoir davantage », préviennent les enquêteurs. Dès la découverte de la réalité de la menace, la police judiciaire a été saisie. L’enquête est d’ailleurs dirigée par le parquet antiterroriste de Paris qui a saisi les membres de la sous-direction antiterroriste de la police judiciaire. Des spécialistes qui s’appuient sur leurs homologues du SRPJ de Toulouse. Les policiers du GLAT (groupe de lutte antiterroriste), habitués à enquêter notamment sur l’ETA, ont débuté les investigations. En l’absence de revendication, toutes les pistes sont envisagées comme l’a précisé le procureur Paul Michel hier. Pour autant, et malgré les nouvelles menaces de plastiquage de voies ferrées par le groupe AZF, l’engin découvert hier matin serait un travail « artisanal ». Du travail « soigné » mais pas professionnel.

« Un travail d’artisan », glisse un membre du SRPJ dont l’explosion aurait causé de « réels » dégâts. Et que se serait-il passé si la bombe avait explosé au passage des agents des services fiscaux ? Les techniciens du laboratoire de police scientifique de Toulouse doivent évaluer la force explosive de cet engin. Ces spécialistes ont démonté le système de mise à feu de l’engin. Ils doivent analyser le schéma, comprendre si la minuterie a dysfonctionné ou si la bombe a été désamorcée à temps… Ce travail sur toutes les pièces de ce puzzle explosif doit aussi permettre de découvrir des indices importants, empreintes ou ADN du – ou des – créateurs de l’engin. En parallèle, l’enquête de terrain a commencé. Comment cette bombe est arrivée jusqu’à la porte des services fiscaux ? Les membres du SRPJ cherchent des témoignages. Ils s’intéressent beaucoup aux enregistrements des caméras de surveillance disposées autour et dans la cité administrative. Un lieu où travaillent près de 2 000 fonctionnaires au service de l’État. L’État cible désigné des poseurs de l’engin incendiaire.

Même pas peur! Et pourtant, l’engin était à vingt mètres de l’Inspection Académique

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